
Troubles
Obsessionnels
Compulsifs :
Les victimes d'un TOC ont toutes consciences de l'absurdité de leurs comportements ou de leurs pensées, mais elles ne parviennent pas à s'en débarrasser malgré leurs efforts.
Accompagner
un proche
avec des T.O.C
T.O.C : Les symptômes
Les TOC ne correspondent pas à une simple manie. Ce sont des actes répétés à l'extrême et le temps pris chaque jour pour l'accomplissement de ces rituels peuvent atteindre plusieurs heures. De ce fait, la vie quotidienne de ces personnes et de leurs proches s'en trouve bouleversée.
Les victimes d'un TOC ont toutes consciences de l'absurdité de leurs comportements ou de leurs pensées, mais elles ne parviennent pas à s'en débarrasser malgré leurs efforts.
C'est un besoin irrépressible, incontrôlable !
Ces troubles débutent de façon très graduelle et inaperçue et se mettent en place généralement très lentement, même s'il existe des personnes qui le vivent subitement suite à un traumatisme.
Ils commencent par quelques obsessions qui deviennent petit à petit des rituels incontournables.
Les troubles du comportement les plus courants sont :
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Les actions physiques répétées comme l'obsession de symétrie (aligner des livres), ou l'obsession de constance (traverser la rue exactement au même endroit chaque jour)...
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Les actions mentales répétées comme se répéter sans cesse un ou plusieurs mots / nombres, calculer, additionner, retrancher incessamment...
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Les peurs répétées comme la peur de la contamination, salissure ou souillure en tout genre. Par exemple, la peur d'être contaminé en touchant une poignée de porte ou en serrant la main de quelqu'un. Ces peurs entraînent un besoin de se laver les mains, de nettoyer sans cesse....
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Les doutes répétés comme se demander si l'on a bien fermé les portes, les robinets de gaz, les lumières... Ces doutes déclenchent de multiples vérifications.
L'entourage a un très grand rôle : Ne pas cautionner !
La personne ayant des TOC a tout à fait conscience du caractère disproportionné ou absurde de l'obsession présente chez elle. Il faut donc l'aider à limiter ses rituels et à se rendre compte qu'elle est capable de surmonter son angoisse.
Ensuite accordez de l'attention aux plus petits progrès, même s'ils semblent insignifiants ou insuffisants. La personne doit sentir que son travail, si pénible soit-il, est reconnu.
Répondez à ses questions pour la rassurer mais ne répondez qu'une seule fois !
Exemple :
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Es-tu certaine que j'ai bien fermé les portes de la maison ?
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Oui, je suis certaine, tu as bien regardé avant de partir.
Si elle repose la question :
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Tu connais la réponse, nous en avons déjà parlé.
Par la suite, ignorez toute demande de réassurance et changez de sujet.
Souvenez-vous que réassurer, c'est renforcer le problème.
Voici quelques exemples de comportements à éviter :
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Réassurer la personne.
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Contribuer à ses compulsions en l'aidant à vérifier, compter...
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Attendre sans fin que les compulsions soient exécutées.
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Assister la personne dans ses comportements d'évitement.
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Aider la personne à cacher son TOC.
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Changer la routine familiale ou centrer la vie de famille sur le TOC.
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Surprotéger la personne.
L'objectif pour votre proche est de retrouver un comportement plus cohérent.
Quant à vous, patience, persévérance et fermeté sont les maîtres mots !