
"Sur le chemin spirituel,
il ne faut rien
chercher
qui serait
extraordinaire.
L'extra-ordinaire
est dans la
profondeur
de l'ordinaire !"
Karlfried Graf Dürckheim
Point de bascule...

Quand l'enfant n'est pas "validé" par ses parents dans ce qu'il est et ressent au plus profond de lui, il va tenter de devenir ce qu'on attend de lui... ou au contraire, l'opposé.
A partir de là, il va commencer à paraître pour "faire face" au monde (ou disparaître pour "garder la face"). Il va étouffer les parts de lui en souffrance au profit d'un paraître / disparaître qui convient mieux au monde dans lequel il vit.
Adolescent puis adulte, il va continuer sur cette voie. Arrivé en milieu de vie, généralement vers la quarantaine ou cinquantaine, il rencontre un point de bascule où la quête "d'Etre" semble devenir plus essentielle que celle du "Paraître".
C'est à ce moment là que les compensations diverses tels que les addictions, les excès, le besoin de pouvoir (sur soi-même ou sur autrui), les performances... qui nous ont tant aidés à surmonter notre inconfort, s'épuisent au même rythme que notre énergie vitale.
L'énergie n'étant plus opérationnelle, les compensations effondrées et les motivations éteintes, une sorte de dépression s'installe. Dans cette période de mutation salutaire, il semble que tout se passe comme si la dépression était un passage incontournable du Moi vers le Soi !
Il s'agit alors de passer d'un fonctionnement basé sur l'énergie (le faire, l'avoir) à un fonctionnement basé sur la vie (l'être).
Il s'agit d'oser la vie dans ce qu'il y a de plus subtil et de plus profond ! C'est alors que nous nous déployions !
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La période incontournable pour se rencontrer et déployer notre Etre profond, est probablement le moment où nous atteignons le point de bascule.
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Toutefois, nombreuses sont les autres circonstances de la vie (traumatisme, deuil, séparation, stress, difficultés relationnelles ou professionnelles...), où divers symptômes (angoisses, stress, blocages, mal-être, gênes, peurs, T.OC.....) se manifestent "spécialement pour" que nous puissions réhabiliter les parts à l'intérieur de nous en souffrance.